Friday, October 30, 2009

Chocs culturels et vieilles pantoufles



Lors d'une soirée chaude du mois d'octobre, je suis sur une ''terrasse'' pour un ''party'' de départ de 3 de mes bons amis qui quittent le Vietnam pour de bon. Encore des départs. Je ne m'en plains pas trop, c'est la vie que j'ai choisis. Mais, à cette soirée, il y avait un nouvel arrivant. De Belgique. Il fixait quelque chose la tête en l'air. Je lui demande ce qui se passe et il me dit qu'il est en train d'halluciner en voyant les millions de fils électriques qui se promènent en l'air perpendiculairement aux rues. Des milliers de cables de toutes sortes qui pendent et se dirigent dans toutes les directions. Du même souffle, une de nos amis lui dit de faire attention quand il marche dans la rue parce que son ami a recu un choc électrique en frollant un de ces cables qui était un peu trop bas. J'ai eu une sorte de chair de poule dans le dos. Je ne m'appercois même plus qu'il y a des milliers de fils. Ils font parti du paysage... comme le toît des maison. Et le Belge continue de fixer le ciel.
Je descents les escaliers et m'appercoit qu'il y a deux enfants qui dorment sur un matelas entre les caisse de bouteilles de coke... au deuxième étage du restaurant, entre deux tables. Parce que, ici, habituellement, la famille habite dans le restaurant. Le soir, tu regardes dans les vitrines des commerces et tu vois les matelas et la famille entassée devant un ventilateur en jouant du coude pour leur coin de matelas. Et tout ça est rendu normal. Ca fait parti du quotidient.

...

La semaine dernière, je vais chercher ma bicyclette au parking. Je déteste ce parking. C'est un vieux building désafecté. Ca sent la moisisure et il n'y a rien de propre. Je déteste les gens qui travaillent là-bas. Ils ont l'air bête. Il ne me regarde pas. Ne répondent pas à mes bonjours. Ils laissent mon bicycle toujours en dessous du gros trous qu'il y a dans le toît. Cette soirée-là, il pleuvait. Je vais chercher ma bicyclette, évidement couverte d'eau. À la sorti, je demande à la dame de me donner son torchon qu'elle utiliser habituellement pour essuyer mon banc. Elle m'ignore comme à l'habitude. Je suis impatient et prend moi même la guénille que je vois accrocher au mur et essuie mon banc. Elle part a courir et me fais des signes que c'est pour se laver la figure la guénille. Criss. Le bonhomme arrive. Lui je l'hais vraiment. Il a une grosse face de rat. Il pogne les nerfs. Donne des coups de pied sur mon bicycle. Parle fort avec des mots que je ne comprends pas. Je m'en vais mais, question d'être un bon citoyen, je vais dans une petite boutique et achète une nouvelle guenille. Cute en plus. Avec un prix que ces gens là ne peuvent pas se permettre. Je retourne au parking et fais signe a la madame qui est plus loin que je laisse un paquet sur son ''bureau''. Elle part a courir, ouvre le sac, me regarde avec des gros yeux et me redonne le sac. Je lui fait signe que je suis désolé, que ca me fait plaisir, que je veux lui donner le linge. Elle commence a crier, me redonner le sac. Je le dépose sur sa chaise, lui fait un sourire et me prépare a partir. Elle POGNE les nerfs. Me redonne le sac en criant.
Bon, qu'est-ce que j'ai fait.
Une des clientes vient me voir pour me dire que la dame est supertisieuse et que c'est beaucoup de malchance recevoir un morceau de tissu pour se laver la figure... Ou quelque chose comme ca. Je m'en vais en mettant la dame encore plus en maudit. Et là, je me demande pourquoi je me tues à endurer tout ca... Ici, je suis la minorité. Tout le monde me suit des yeux parce que je suis différent. Des fois, ca fait chier.

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